Test de vélo : Ti de la nouvelle école

Le titane connaît une renaissance en tant que matériau pour les tout-terrains qui mangent des kilomètres. Sous la forme du vélo de route rapide ou de gravel longue distance, le titane semble avoir trouvé sa niche. Pendant un certain temps dans les années 1990, le titane était l’apanage des nantis qui pouvaient s’offrir une Merlin, une Litespeed ou une Ibis. Il était considéré comme le matériau idéal pour la construction de cadres de cycles haut de gamme, mais il a ensuite cédé la place à une fibre de carbone plus légère et plus rigide pour une utilisation en compétition et il a perdu une partie de son prestige antérieur.

Aujourd’hui, ses attributs notables attirent ceux qui recherchent une machine légère, confortable et durable, tandis que les difficultés inhérentes à sa fabrication signifient que le prix d’un cadre en titane bien conçu se situe nettement au-dessus du budget du marché du cyclisme.

Jeu de cadres

Tout d’abord, examinons les propriétés du titane lui-même : solide, léger et résistant à la corrosion, il présente un attrait évident en tant que matériau pour la construction de cycles légers. C’est environ la moitié du poids de l’acier et, selon l’alliage, de résistance comparable ; en d’autres termes, il est environ deux fois plus fort en poids. L’alliage 3Al 2.5V utilisé sur les deux vélos testés est à peu près la norme de l’industrie, étant à la fois solide et relativement facile à utiliser.

Voici une vidéo relatant ces faits :

L’inconvénient est que le titane est également environ deux fois moins rigide que l’acier, ce qui le rend plus facilement modulable. Les premiers cadres de vélo en titane étaient notoirement flexibles et, comme pour l’aluminium, la solution consiste à utiliser des tubes surdimensionnés pour obtenir la rigidité requise. Ce n’est pas vraiment possible dans l’espace limité disponible pour les bases, et les cadres en titane ont tendance à partager une esthétique commune de haubans grêles associés à de gros tubes triangulaires principaux.

Groupe

Les deux cycles utilisent le très populaire groupe Shimano Ultegra 8020 Disc. C’est une collection impressionnante de composants et, comme on pouvait s’y attendre, fonctionne à peu près parfaitement, bien que le positionnement et l’amplitude de mouvement de la cage de roue jockey du mécanisme arrière puissent rendre le retrait de la roue difficile. Le mécanisme avant est une pièce complexe du kit qui nécessite une installation minutieuse, notamment pour éviter de casser une petite partie particulière de la tringle de fonctionnement. Pourtant, lorsqu’il est correctement configuré, il offre un changement de vitesse net et sans frottement qui pourrait ramener même les passionnés de 1× les plus endurcis au pli du double plateau.

Il n’y a pas de manque de rigidité décelable dans le pédalier, les leviers STI sont bien formés pour offrir une prise en main efficace et ergonomique, et le tout est fini à un niveau suffisamment élevé. Là où les deux machines diffèrent, c’est dans leur choix d’engrenage

Articles similaires

One thought on “Test de vélo : Ti de la nouvelle école

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *